Une révolution Osloïte ?
L’INESO -L’Institut National d’Études Supérieures d’Oslo- est en pleine ébullition. Après que l’Union Européenne ait décrété une politique socialiste d’ouverture de l’enseignement, la Norvège a imposé à toutes ses écoles, privées et publiques, un nouveau régime d’acceptation des élèves.
Ainsi, la plus grande université européenne, qui a fait couler des litres d’encre sur ses méthodes reconnues de tri selon l’échelon social, se voit obligée d’accepter désormais des élèves de tous milieux parmi sa petite troupe d’élite. Les futurs bureaucrates, politiciens et autres grands PDG ne seront désormais plus forcément issus de la ‘haute société’, mais pourront être des étudiants du peuple, ayant travaillé dur pour mériter leur place !
Pire encore, l’INESO se voit dans l’obligation de fournir des aides boursières et au logement pour les élèves les plus défavorisés ou provenant de pays étranger. Ainsi, leur incroyable Cité Universitaire surnommée ironiquement « le Petit Palais » par les antiélitistes va s’ouvrir à tous les élèves en même temps que l’université.
Cette révolution ravit les nombreux manifestants qui avaient fait entendre leur voix en Avril dernier quant à la sélection d’entrée de cette université d’Oslo. Pourtant, depuis ce matin, ce sont les parents d’élèves qui s’offusquent et s’inquiètent. Selon eux, l’ouverture de l’INESO à tous risquerait de faire baisser la cote et les taux de réussite des divers diplômes obtenus, mettant en danger leurs enfants et l’avenir brillant qu’on leur offre. Ils menacent de manifester et de boycotter la décision du gouvernement norvégien, bien que l’administration ait déjà mis en route les démarches d’ouvertures.
Maintenant que le changement est lancé, une seule question demeure : Quelles répercussions va déclencher cette nouvelle politique européenne ?