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 « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti

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Lucas E. Lancelotti
Lucas E. Lancelotti



Messages : 27
Date d'inscription : 19/12/2014
Age : 30

Qui suis-je ?
Age : vingt-huit ans.
Travail/Etudes: surveillant.
Mes Liens:

« peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti Empty
MessageSujet: « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti   « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti EmptySam 20 Déc - 11:56

Identité

Nom
LANCELOTTI
Prenom
Edward Lucas
Age
vingt-huit ans
Né le
14.09.1986
à
Venise, Italie
Sexe
MASCULIN
Sexualité
hétérosexuel (?)
Etudes
/
Profession
Personnel & Surveillant
Particularité
des lunettes étranges, tres bon danseur
Conte-nous ton histoire



ON DESSINE POUR SE TROUVER ET ON RENCONTRE LES AUTRES
Venise. Un italien qui a le sang chaud. Une française chaude comme la braise. Ils s'accouplent et forcément ça fait un mouflet quelques mois plus tard. La femme a beaucoup de mal à se faire à l'acclimatation de sa nouvelle vie en Italie mais ne rechigne pas. L'homme quant à lui, se trouve comme un poisson dans l'eau, alliant à la fois travail et vie familiale. Que demander de plus ? Vient ensuite le décès de la belle-mère côté paternel et là c'est le drame. Les médecins ont pensé dans un premier temps que c'était un mauvais rhume retombé sur les poumons. La toux était pourtant bien persistante. Croyez-moi ou pas, mais à l'heure où je vous parle, il est toujours vivant. Une contrariété qui aura profitée de sa faiblesse sans doute. Neuf mois plus tard, c'est un miracle: le petit Lucas Ezzio Lancelotti est né. Le poids qu'il fait ou voire même l'heure a laquelle il est né n'est pas d'une grande importance, mais pour cette famille c'est un énorme bonheur que d'accueillir un nouveau membre. Le seul enfant qu'ils pourraient avoir, ayant bataillé des années pour le concevoir. Il est magnifique, vous ne trouvez pas ? Il fait sa vie le petit gars, passant les années scolaires sans difficultés, bien que pas vraiment brillant élève. Non, ce qu'il préfère plus que tout, c'est le sport. Entre temps, il apprend aussi la langue natale de sa mère qu'il manipule aujourd'hui comme si elle l'était vraiment. C'est adorable. Le collège se passe sans embûche, jusqu'à l'entrée au lycée où là ça commence réellement à se compliquer... notamment à cause de ses fréquentations. C'est qu'il n'est pas blanc comme neige au final, le petit Clide Bourgois qu'il connait depuis le CM2.


SEIZE ANS: L'ÂGE DE LA CONNERIE A SON APOGEE.
« Whaaoo ! Lucas Lucas LUUUUUCAAAAS ! » « Arrête, tu vas finir par me décrocher le bras. » « Mais Lucas Lucas, tu es trop fort ! La baffe que tu as mis à ces blaireaux au basket ! T'es juste trop fort ! » « Pourquoi est-ce que tu répètes toujours deux fois mon prénom ? Et puis tu n'as pas autre chose à faire par exemple ? Comme finir ton devoir de physique, non ? Allez. Maintenant laisse-moi passer, il faut que j'aille à mon cours de français. » « Mais Lucas Lucas ! » je la regarde dans les yeux et lui tire la joue, comme une grand-mère qui gronderait sa petite fille, mais tout ça avec le sourire. « Kaitlynn, tu sais je t'adore, mais là vraiment il faut que je passe si je ne veux pas me faire reprendre encore une fois par la vieille Loupeirs, tu sais qu'elle est dingue de moi ♥️ » il faut dire que je n'ai pas été très tendre lors de son dernier cours. Des mots échangés tac-o-tac. Une exclusion de cours. Des parents en colère, limite sur le point de se demander s'il ne faudrait pas m'envoyer en pension. Non vraiment, j'ai eu ma dose. Il faut que je pense à me calmer. « Ah, mec ! » je lâche la joue de Kaitlynn pour ensuite redresser la tête. « Clide ! » il s'approche et on se serre la main. « T'es prêt à aller au cours de Loupeirs ? J'ai tellement pas envie en fait. Elle est tellement casse burnes avec ses putains de points de grammaire. T'as idée de ce qu'on peut faire... au lieu d'aller à son putain de cours ? » sécher. Ce n'est ni la première, ni la dernière fois. « T'as tes clopes ? » je renifle. « Ouais. Ah ouais. Ouais, on peut aller fumer où tu sais. J'ai autre chose aussi. » j'affiche un petit sourire intéressé et hoche la tête. « T'auras qu'à dire à la vieille que j'ai pas été bien dans la matinée et que je suis allé à l'infirmerie, elle pigera que dalle. »


Vingt-huit mars; date à laquelle j'ai touché à la drogue pour la première fois.
« Hey, ça va Lucas ? » « J'ai jamais été aussi zen de toute ma vie, ça fait un bien fou. » je ris tout seul, aspirant encore un peu de fumée. « A quand tes prochains entraînements ? » « De ? » je regarde le ciel, m'humidifiant les lèvres. « Bah t'as pas genre une compét' de basket dans quelques jours ? » « Ah ça. Si si, c'est demain normalement. » « Normalement ? » « Si j'suis pas trop défoncé ouais. Y'a la soirée de Mia ce soir. » « T'as revu la bonnasse du club d'équitation ? » « Ouais, et bien en profondeur en plus. » « T'es sérieux ? T'aurais pu me mettre au courant avant au moins, que j'passe pas derrière ! » je me gratte la joue. « Mec, c'est un thon cette fille, j'en veux pas dans mon lit. Tu peux te la taper, ça me fait une belle jambe. Mille fois la petite nénette de la piscine là... l'instructrice. » je me sens rêveur l'espace de quelques secondes. « En plus elle roule trop du cul quand elle marche, une vraie bombe. » « Ouais bon, tire une dernière fois et on range le matos avant qu'un pion nous trouve. Si on se fait choper, on est morts. » « Tu sais, à mon avis on doit être tellement explosés que ça doit se voir, les profs sont pas aussi cons qu'on le pense. » « Porte pas la poisse ! » je m'éclaircis la voix et me lève. « J'ai la dalle, on va bouffer en ville ? »
L'art de passer des journées très intéressantes lorsque l'on est jeune.

VINGT ANS: L'ARRÊT DES ETUDES ET LA FAMILLE NOBLE
« ... T'arrêtes tes études alors que ton année est validée et en plus pour entrer au service de la famille Di Borgio ? Mais mec, c'est une vraie prison cette maison et tu sais tout aussi bien que moi qui tu n'arriveras pas à te plier à leurs ordres. Tu sais, les riches c'est pas ce qu'il y a de plus facile à cerner. » je croise les jambes. « J'en ai marre des études, je veux passer à autre chose et entrer dans la vie professionnelle. En plus mes parents ont besoin d'argent et je ne me sens pas capable d'allier les cours, le sport et le travail à côté. Non, ça me boufferait tout mon temps. » « T'es conscient de la merde dans laquelle tu t'engages, là ? » « Bah, ça fait quelques semaines que j'y pense déjà, mais je ne voulais en parler à personne avant d'avoir vraiment pris ma décision. Il m'a proposé le poste la dernière fois au café. Après, il ne m'empêche pas de continuer les cours mais... je risque d'avoir des dizaines et des dizaines d'absences. Mieux vaut que j'arrête là et de toute façon la biologie, ça ne me plait plus. Mais bon, ça ne nous empêchera pas de nous voir hein, tu sais bien que tu es toujours le bienvenu. » « Et tes parents ? » « Je fais ça pour eux, ils n'ont donc pas à se plaindre. Je ne sais pas si j'ai tort ou si j'ai raison de prendre une telle décision, mais maintenant de toute façon c'est fait. J'ai rendu les papiers à l'administration. Officiellement je ne fais plus partie de la fac. » observant la réaction de Clide, je crois percevoir une pointe de tristesse dans ses yeux. « Bon allez, il faut que j'y aille: je prends le service à quatorze heures. » une tape amicale sur l'épaule et je me volatilise.


vendredi dix janvier, quatorze heures deux, maison Di Borgio.
Un contrat à durée indéterminée. La famille ne sait pas pour combien de temps elle aura besoin de moi. Enfin, je ne vais pas me plaindre: j'ai du travail au moins et ça aidera -au niveau des comptes- ma famille. Je fais la rencontre rapide des membres de cette confrérie. Monsieur Di Borgio, un homme plutôt robuste et mal rasé (soi-disant que ça donne un style). Madame Di Borgio, toute en beauté dans sa jolie robe à mille euros. Le frère aîné de la famille, Vincent et enfin... Elyzabeth Di Borgio, la cadette. Magnifique progéniture d'ailleurs. Absolument à mon goût. Cela fait, il faut que je veille à l'entretient de la maison, mais aussi à la sécurité de ses occupants: je les accompagne un peu partout, un peu comme un  toutou que l'on tient en laisse. Mais moi ça m'est égal, tant que l'argent vient.


mercredi 15 décembre, treize heures, maison Di Borgio
« Lucas... » j'ai en horreur lorsqu'elle prend cette voix enfantine. « Oui, Elyzabeth ? » nous avons passé un accord et j'ai parfaitement le droit de l'appeler par son prénom. Il faut dire que mine de rien, ça va bientôt faire un an que j'assure ce métier et que je suis donc à ses côtés. « ... Comment me trouves-tu ? Physiquement j'entends. » c'est toujours une question à laquelle il faut répondre astucieusement, c'est trop prendre le temps de réfléchir, avec les femmes. Je la vois cependant qui s'est rapprochée. Installée sur la table de sa chambre, je fais mine de m'intéresser au jardin, par la fenêtre. « Ravissante, comme toujours. » je détourne le regard de la fenêtre lorsque je sens qu'elle se trouve un peu trop prés. Mais qu'est-ce qu'elle a à la fin ? Ouais c'est vrai, elle est attirante, mais bon... on n'est pas de la même situation sociale et pas sûr que ses parents cautionnent ce comp- Elle vient de poser ses lèvres sur les miennes, sans me demander mon avis. Je reste pantois, mon regard perdu se promenant ensuite sur son visage. « Embrasse-moi... j'ai envie de toi... » non mais attendez... attendez une seconde. Je suis sans doute au paradis. Elle s'agrippe au haut de ma chemise et je la repousse un peu. « Elyzabeth, tu sais bien qu'on ne peut pas se permettre ça ! » pourtant, la demoiselle n'en démord pas et revient à la charge. « Je me fous de l'avis de mes parents... il y a trop longtemps que je me retiens maintenant... plis-toi à mes exigences, c'est ton rôle après tout, non ? » mon coeur manque un battement et je reste à la fixer, comme un idiot. « Désolé, mais ce n'est pas dans le contrat. » elle s'emporte et me saute au cou. « Rha, espèce d'abruti, laisse moi faire ! »
Inutile de vous faire un dessin, pas vrai ?


jeudi douze janvier, neuf heures du matin, café Plaza
« Alors, comment ça se passe, ton travail ? » je remue la cuillère dans la tasse, baillant. « Le travail normal ou celui au noir ? » il me regarde bizarrement et je me force à sourire. D'un côté je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, cette relation. Si les parents viennent à en entendre parler, je risque ma place. « T'as trouvé un autre job à côté ? » « Tu penses qu'entretenir Elyzabeth peut être considéré comme un deuxième emploi ? Putain, elle en demande. Si je ne me fais pas choper, c'est un vrai miracle. » il éclate de rire et je baisse les yeux sur la tasse, la montant bien vite pour poser mes lèvres sur l'un des bords. « Attends, t'es sérieux ? Tu te fais Elyzabeth ? Mec... tu me la laisses pour une nuit ? » une pichenette sur le bout du nez. « C'est déjà assez compliqué comme ça, alors n'en rajoute pas ♥️ En plus, je crois qu'on a fait une connerie, mais j'espère me tromper. » elle a arrêté de prendre la pilule... mais bien entendu ça, elle ne me l'a dit qu'après une semaine d'arrêt. « Un enfant ? Je veux être le parrain ! » je renifle, le fusillant du regard.
« Lucas, je suis enceinte, c'est officiel ! »


Laissez-moi me pendre.

VINGT-DEUX ANS: L'AMOUR AVEC UN GRAND « A »
« Enceinte ?! Avec ce valet ?! Comment as-tu osé ?! » la fifille à papa n'a pas tardé à vouloir communiquer la bonne nouvelle. « Pas de bâtard dans ma famille ! Si tu tiens à garder ce gamin, il faudra te marier ! » je manque une marche et m'affale à même le sol. Marier. Ah non non, je ne suis pas encore prêt à tout ça, moi ! Il a pourtant l'air très sérieux et ça m'irrite plus que de raison. Ce n'est pas une décision à prendre à la légère. Mieux vaudrait qu'elle ne garde pas cet enfant et que l'on vive notre histoire secrètement. « Je le garde et nous nous marierons. » la dame a parlé. Dans quelle merde tu t'es encore plongé mon pauvre Lucas ? « Depuis combien de temps ? » elle prend cet air enfantin que je déteste. « Un mois et deux semaines » allez, je n'ai plus qu'à tomber dans les pommes maintenant. « Pourquoi est-ce que tu ne m'en as pas parlé avant ? » l'un de ses doigts fins vient caresser mes lèvres. « Parce que je voulais t'en faire la surprise et l'annoncer à papa en même temps. » ... quelle surprise !

Le temps fait son ouvrage et bientôt arrive le mois de juillet. Ce même-mois où elle doit accoucher. Entre temps nous avons eu le temps de nous marier: le père jugeant qu'il est indécent d'avoir un enfant avant le mariage. Moi, personnellement je trouve que c'est encore plus malsain de se dire qu'un enfant été déjà conçu pendant le mariage. Enfin, heureusement qu'Elyzabeth n'était pas ronde comme un ballon, parce que sinon ça n'aurait sans doute pas fonctionné. Ce jour où vient Lily est magnifique malgré tout. Une petite fille. Je me prends au jeu et assiste à l'accouchement, manquant même de m'évanouir en cours de route. J'ai vingt-deux ans et me voilà papa.

un dimanche comme les autres, dans le jardin de la demeure, j'ai vingt-quatre ans.
« Oh, regarde comme elle est jolie cette fleur ! » depuis que la petite est là, je suis totalement gaga. Nous nous en occupons beaucoup et bien que je sois de la famille, je ne dois en rien délaisser mon travail: c'est un peu à charge de revanche, pour avoir osé mettre la fille à papa enceinte. Enfin, avec tout ça, j'ai quand même un rang noble maintenant et ça ne me déplaît pas. « Allez, essaie de l'attraper ! » le rire de ma petite Lily me transporte dans un autre monde. Deux ans et pourtant déjà tellement de complicité. « Ton parrain ne va pas tarder à arriver, on devrait peut-être aller dans le salon, hum ? » un petit baiser sur la joue et je la prends sur mes épaules, faisant bien entendu attention de ne pas la faire basculer. Clide devrait arriver et je suis excité à l'idée de lui raconter certaines choses. « Aïe ! Aïe ! Ah non, ne tire pas mes cheveux ! Lilyyyy ! » au loin, à l'autre bout du jardin, vers la barrière, j'entends un rire qui me stoppe: c'est lui ! « J'arrive ! Tiens-toi bien ma chérie ! »

VINGT-SEPT ANS: DRAME, PERTE & SEPARATION
Trois heures vingt-cinq du matin. « Allô ? » voix ensommeillée. « Lucas... » je me redresse dans le lit, étonné. « Clide ? Non mais tu sais quelle heure il est ? » il semble bizarre à l'autre bout du fil. « Hey... qu'est-ce qui se passe ? ... Clide ? » des sanglots résonnent et mon coeur cesse de battre. « Je vais mourir Lucas... je... je voulais t'appeler avant de partir... t'as toujours été là pour moi... tu comptais énormément... je suis désolé... » je me redresse brusquement, sautant hors du lit, faisant en même temps sursauter Elyzabeth. « Arrête tes conneries... t'es où là ? » « ... sur la route de la maison... allongé... accident... j'ai peur mec... j'arrive plus... à respirer... » « Clide, je t'assure que là tu vas trop loin, arrête tes conneries... » des  bruits en arrière plan me font devenir blème, je me sens livide, totalement abattu, choqué. « Lucas... » bouche entrouverte, je ne sais vraiment plus quoi dire, m'asseyant sur le bord du lit, fixant droit devant moi. Des tonnes d'images défilent dans ma tête. « ... aide... moi... » je vais tourner de l'oeil. « Lucas ? » Cette voix féminine, je l'entends à peine. « Clide est mort. » je mets la tête entre mes mains et déglutis. « Il faut que j'aille voir. » j'ai un peu de mal à prendre conscience de ce qui se passe réellement. « Tu ne devrais pas... tu n'es pas en état, Lucas ! » je claque la porte de la chambre, m'étant habillé à la va-vite, enfilant le manteau et sortant de la maison. Clide. Mon frère.

Quand je suis arrivé, les ambulanciers tentaient de le réanimer. Il n'a jamais rouvert les yeux. La vision de son corps en charpie me hante encore aujourd'hui. Il voulait que je l'aide... mais je ne pouvais rien faire... Rien. Je suis tellement mal. Tellement.
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire.

« Porte pas la poisse ! Hey, ça va Lucas ? Je vais mourir Lucas... ... aide... moi... T'es sérieux ? T'aurais pu me mettre au courant avant au moins, que j'passe pas derrière ! ... t'as toujours été là pour moi... A la vie, à la mort ! Ah, mec ! J'ai tellement pas envie en fait... je suis désolé... J'ai tellement pas envie en fait. Hey, ça va Lucas ? ... A la mort !»


lundi dix-sept septembre, vingt-deux heures, demeure Di Borgio, Italie

« Non mais ça ne peut plus durer. Ecoute, j'en ai ma claque. Regarde toi ! » je ne réponds rien, la regardant, accoudé à la table de la cuisine. « Tu me fatigues, ça fait des jours que ça dure. » je baisse la tête. « Il est mort. Il est mort maintenant. Mort. Enterré. Finish. Capiche ? » « Oh écoute... ta gueule la morue. » « Pardon ? » je me redresse, chancelant. « Mais tu es totalement ivre ! » « Ta gueule, j'ai pas envie que tu me fasses la morale, j'en ai déjà assez sur la conscience. » « C'est Clide ? C'est à cause de Clide tout ça, c'est ça ? » « Ma foi... t'es voyante, tu devrais ouvrir une roulote. Maintenant, fous-moi la paix, laisse moi décuver en paix. » « Fais gaffe Lucas. Si tu replonges et que tu retouches à cette merde, tu sais ce qui va se passer. Tu le sais ! » je la saisie par les épaules. « Vas-y, sors les papiers, appelle ton avocat: moi je ne te supporte plus et en plus de ça tu ne me touches plus, on ne fait plus rien... tu crois que j'ai pas compris que tu me fais cocu, espèce de connasse ? » « Arrête maintenant ! » « Et tu sais ce qui me fait le plus mal ? » pause « ... c'est le fait que tu me prennes pour un con depuis le début. » elle se fige et je la repousse sur le côté. « Je vais prendre l'air. » ses poings se serrent. « Si tu franchis cette porte, je te promets que tu n'entreras plus jamais. Tu ne reverras plus Lily. Père indigne. » je me retourne pour lui faire face, la fusillant du regard, bien plus lucide cette fois. « Ma fille. Lily. Tu vas m'interdire de voir ma fille ? Mais t'es pire qu'une grosse connasse en fait ! » mes yeux se font menaçants et je sens que je suis sur le point d'exploser. « Tu es malade Lucas, alcoolique, tu n'auras jamais la garde. » « Mais putain, mais... » je lui attrape le poignet. « ... tu comprends pas ? Tu comprends pas que j'aurais juste besoin d'un appui ? Tu ne comprends pas qu'en agissant comme ça tu ne m'aides pas ? A la mort de Clide, tes parents se sont royalement foutus de ma gueule. Vous êtes les pires pourris que le monde connaisse, toi et ta saloperie de famille à la con ! » « N'insulte pas ma famille ! » je la retiens tout contre moi. « Retire-moi ma fille et je promets de détruire ta vie. » elle tremble, je le sens. « Allez va, espèce de trainée. Vous pouvez chercher quelqu'un d'autre pour vous protéger tous, moi je me casse. » et dire que j'aurais pu avoir raison... et dire que j'aurais pu avoir avec moi ma petite Lily.
Je n'ai pas pu dire au revoir à Lily.
Ce soir là, je me suis revu, quelques années auparavant.
C'est de ta faute Clide, espèce d'idiot, tu me manques.


VINGT-SEPT ANS ET DEMI: A NOUS, INESO !
Plus de travail. Plus de famille. Plus de maison. Un peu d'argent sous la patte. Une procédure de divorce. Sous un pont, je réfléchis calmement à la situation, y passant parfois des journées entières. Aujourd'hui il pleut. Hier il faisait beau pourtant, je pouvais prendre le soleil. Comment je me débrouille ? Je prends mes douches lorsque quelques entraînements pointent le bout de leur nez ou lorsque je peux me rendre à la salle de sport clandestinement. Je n'ai pas le coeur à demander aux autres de m'aider: je préfère faire mine de rien, ne parler à personne de cette histoire et m'en sortir seul. Je suis à la rue, il n'y a pas de quoi en faire toute une histoire, je l'ai bien voulu après tout. Les aléas de la vie forgent un homme et j'en suis sans doute le meilleur exemple. Après avoir perdu mon meilleur ami, mon frère... me voici sans famille à dormir sous un pont. Mes parents ? Je ne veux pas inquiéter ma mère. Je ne veux pas non plus que mon père tombe malade. Non. Mieux vaut laisser passer, ça s'arrangera forcément. Il faut juste que je trouve le moyen de partir très loin d'ici.


salle de sport, vingt-sept septembre, dix heures trente-six du matin, entraînement
« T'as vu qu'ils recherchent du personnel à INESO ? » L'INESO ? « C'est quoi encore, ça ? » « C'est une immense machine à fric. Un établissement dans lequel il n'y a que des riches et quelques privilégiés. Un vrai boulot en or moi, je te dis. Tu devrais tenter ta chance. Bon, c'est sélectif, mais ça vaudra peut-être le coup... et je pense que t'as plus rien à perdre maintenant. » je hoche la tête, m'emparant de la petite annonce qu'il tient dans ses mains. « Par contre il va falloir que tu te grouilles si tu veux avoir cette place... l'annonce ne date pas d'hier. Y'a un numéro de téléphone en bas. » effectivement, il va falloir que je fasse vite.
vingt-huit septembre, huit heures dix du matin.
Je viens d'avoir un responsable au téléphone, il m'a dit qu'il fallait que je me pointe à l'établissement avec un curiculum vitae ou qu'au moins je leur fasse parvenir par fax ou courrier. Ils feraient au mieux et l'heureux élu recevrait une formation durant les mois à venir. Je suis sportif. J'ai vingt-sept ans et bientôt vingt-huit. J'ai déjà assuré un travail de protection durant cinq longues années de ma vie. Bon d'accord, je n'ai aucune situation financière... mais ça ce n'est pas grave, je vais bien finir par rebondir.

premier octobre, dix-huit heures et quelques secondes, aéroport de Venise
« Encore merci, je ne sais comment te remercier. » « Commence par décrocher ce job et le reste on en reparlera plus tard ! » il me fait un signe de la main, tandis que je cours pour prendre la direction de l'aéroport, histoire de voir à quel terminal il faut que je me présente. « Terminal six, monsieur. » je remercie l'hôtesse d'un petit sourire et reprends ma course, arrivant in extremis à destination.

trois octobre, onze heures du matin, académie INESO.
Maintenant j'y suis, je ne peux plus faire machine arrière. On m'a appelé dans la matinée pour me confirmer que mon profil était plus qu'intéressant et qu'il fallait que je me présente au plus vite au bureau B du bâtiment 4. De là, je passe un entretien et ressors du bureau un grand sourire sur les lèvres: on dirait bien que la chance reprend du service ! Il était temps. Je vais passer une batterie de tests physiques, afin de bien prouver que toutes les informations couchées sur le papier ne sont pas factices. Une formation de six mois et une période d'essai de quatre mois. Ce qui fait que si tout se passe bien, je pourrai prendre de réelles fonctions au mois de septembre et donc pour la rentrée.

Une petite description ?

jeune ᴥ haut (environ un mètre quatre-vingt-dix) ᴥ mince ᴥ maigre de visage ᴥ teint blanc ᴥ cheveux noirs ᴥ yeux vifs/étincelants et étrangement en amande, bien qu'il ne soit pas asiatique (ne cherchez pas la logique, ça risquerait de vous tuer ♥️) ᴥ pommettes qui creusent lors des sourires ᴥ épaules larges ᴥ mains abîmées faute des mois passés dehors ᴥ muscles développés grâce au sport (sans être musclor) ᴥ démarche posée en général ᴥ adulescent vestimentairement parlant


résiste, ce monde n'est pas le tien

« Je le regarde tendrement. J'aimerais bien lui parler. Mais le courage me manque. Je l'ai repéré de loin il y a de cela quelques jours maintenant, alors que j'étais sortie en douce pour assister à une fête en dehors du pensionnat. Il a comme une aura différente, comme quelque chose qui le fait sortir de la masse, de toute cette population masculine. Planquée dans un buisson, j'observe le moindre de ses mouvements, priant tout de même pour qu'il ne m'aperçoive pas. C'est donc lui, le nouveau surveillant aux lunettes étranges. Je ne comprenais pas pourquoi mes amies l'appelaient comme ça, mais maintenant tout s'éclaire. Le moindre faux pas pourrait être fatal: pourquoi ? Parce qu'on m'a aussi dit qu'il est du genre très alerte. Hum. Mais j'aimerais quand même voir un peu plus clairement à quoi il ressemble. Voilà qu'il ramène la lampe un peu plus haut, il faut que je m'abaisse un peu plus dans les herbes: si ça tombe, j'ai respiré trop fort ! Oh. Oh, mais il a les yeux en amande. C'est qu'il serait asiatique en fait ? Je sens mes joues qui subitement s'empourprent. Pour un surveillant, un vieux... il fait plutôt jeune et il est plutôt pas mal en plus. Un look décontracté. Un truc potable. C'est qu'il suivrait la mode en plus de ça ? Mais qui est ce garçon en vérité ? Non en fait, ça doit être un vrai connard: il est trop "parfait" pour être honnête. Et puis avec sa capuche, je n'arrive pas à voir la couleur de ses cheveux ! Rho, mince alors ! Il a ce tout petit supplément d'âme, cet indéfinissable charme, cette petite flamme.  »

souvent je te vois, cet air désolé, et je meurs d'envie de te consoler.

« C'était un jour de pluie, alors que je me rendais en cours de biologie. Posé tout contre le cadrant de la fenêtre, il observait le ciel d'une bien étrange façon, comme totalement plongé dans son monde, absorbé par de profondes pensées. Il regardait les nuages sombres presque amoureusement. Bizarre. Je me suis alors arrêté, intrigué, me disant qu'il allait peut-être... sauter par la fenêtre ? Bah, mettez-vous à ma place, aussi ! C'est pas commun commun comme situation. J'ai alors voulu faire un peu en avant, mais étrangement, à peine un petit doigt de pied déplacé... que j'ai senti un regard quasi-glaçant se poser sur moi. Oh mon dieu. Ses yeux sont justes ultra-perçants. Mal à l'aise, j'ai même manqué de marcher sur mon lacet. Nous nous sommes fixés durant quelques secondes (en fait, j'osais simplement pas baisser les yeux). Il va me descendre. Je sais qu'il va me descendre. Pourtant, comme revenant à notre réalité, sur notre Terre, son air froid se transforme en un agréable sourire. Un sourire un poil énigmatique, mais plaisant, ma foi. La décrispation est immédiate.  »

m'effacer ou m'avancer pour être dans ta trace ?

« Que veux-tu de moi ? J'attendrais que tu me le dises. Je ne sais jamais comment réagir avec lui: c'est comme si je ne suis rien d'autre qu'un souffre-douleur. Enfin, c'est étrange à dire en fait. Moi-même je me perds dans mes propres pensées. Si vous voulez, il a des centaines et des centaines d'étudiants à embêter... mais c'est sur moi qu'il se penche dès qu'il en a l'occasion. Je n'ai pourtant rien fait de particulier -enfin, il ne me semble pas !- C'est étrange. J'ai comme une aversion à son encontre. Un truc dérangeant dans l'air. Il n'a pourtant pas l'air bien méchant: d'où le fait que j'aimerais vraiment comprendre ce qui se passe. La dernière fois, il a posé sa main sur mon épaule alors que j'étais dos à lui et en débardeur -vous auriez été habillé pareil par cette chaleur !-. Surpris, j'ai tourné la tête sur le côté en sursautant. Petite fixette sur ses mains. Elles sont abîmées. Pas moches à regarder hein, mais... abîmées. Je me demande comment il peut avoir les rides -qu'il n'a pas sur le visage- sur ses mains, même ! »

j'ai déchiré un bout de ciel, il n'abritait plus l'éternel.

« Personne n'est parfait. Lui non plus, d'ailleurs. Lorsque je l'ai connu, il n'était qu'un valet, qu'un simple membre du personnel. Je lui trouvais quelque chose, un petit quelque chose que l'on ne peut retranscrire qu'à travers un film. Il était grand. Il était musclé. Il avait le regard vif. Il était élégant -même si pauvre !-. Il avait ce sourire enjôleur. Il suait beaucoup aussi. Mais bon, comme je disais un peu plus haut: personne n'est parfait. Tout allait bien, nous vivions une relation secrète, mon père ignorant tout. Et puis je me suis lassée. J'ai rencontré d'autres hommes et me suis livrée à des pratiques peu conventionnelles. J'aimais ça. Lorsque j'ai voulu croire à nouveau à notre amour, j'ai voulu un enfant de lui. Un enfant qui aurait ses yeux, sa bouche et son petit nez. Quelle bêtise. J'ai été tellement bête de le laisser partir. Mais c'est de sa faute. Je ne me sens pas responsable de son départ. De toute façon, pris dans l'alcool comme il l'était, je n'en donnais pas cher de sa peau. Paix à son âme. J'espère que son petit minois regrette toutes les vilaines choses qu'il a pu me dire. »

Qui es-tu à l'intérieur ?

intègre ᴥ optimiste ᴥ enthousiaste ᴥ casse-cou ᴥ pragmatique ᴥ digne de confiance ᴥ perfectionniste ᴥ sûr de lui ᴥ empathique ᴥ intuitif ᴥ consciencieux ᴥ motivant ᴥ inspiré ᴥ perspicace ᴥ aime les bonbons ᴥ accueillant ᴥ coquet ᴥ curieux ᴥ énigmatique ᴥ peut se montrer brutal et violent ᴥ fougueux ᴥ impliqué ᴥ joueur ᴥ patient ᴥ protecteur ᴥ rationnel ᴥ taquin ᴥ vif ᴥ têtu ᴥ à l'écoute ᴥ magicien ᴥ observateur ᴥ serviable ᴥ volontaire ᴥ parfois irritant ᴥ téméraire ᴥ leader

il y a l'avis de l'Amalia âgée de dix-huit ans
« Lui ? Mais c'est simple: je ne peux pas le voir en peinture. Il passe son temps à me ridiculiser. En classe il est toujours en train de me balancer des boulettes dans le dos et en plus de ça, il a une sale gueule. Non vraiment, je ne peux pas l'encadrer et je n'attends qu'une bonne raison pour aller le signaler à la direction. La dernière fois, je les ai vu en train de fumer un joint avec son meilleur ami: j'ai pas eu le coeur à les dénoncer tellement ils me faisaient pitié. Il est opportuniste comme pas permis, détestable, irritable, pas du tout sociable et plutôt reculé... il ne se fait des amis que de ceux qui ne sont pas fréquentables. Le genre de mec qu'il faut à tout pris écarter de soi si on ne veut pas mal tourner. Un jour de toute façon, ça lui jouera des tours d'être comme ça. Il finira par tomber sur plus grande gueule que lui et ça lui retombera sur le coin. Il l'aura bien mérité. Un blaireau de dix-sept ans qui se prend pour le roi du monde... nan mais on aura tout vu. Je ne comprends pas comment certaines filles font pour tomber amoureuses de déchets pareils, ça me désarçonne. »

... et celui qui vient dix ans plus tard, âgée de vingt-huit ans
« Je l'ai revu dans la rue, il doit y avoir trois ans de ça. Il semblait plus posé, moins excentrique. Certes, il avait toujours la clope au bec, mais ça encore c'est qu'un détail. En fait, je crois même qu'il m'a adressé un sourire. Je ne sais pas s'il se souvient de moi et d'un sens je ne préfère pas. J'ai entendu dire de source sûre qu'il s'est marié et qu'il a une petite fille. Si jeune. Alors dans ce cas, ça expliquerait sans doute la petite fille qui était à ses côtés. Oui, ça devait être elle la petite Lily. Je ne m'attendais pas non plus à ce qu'il s'entiche de cette idiote d'Elyzabeth. Plus faux-cul qu'elle, tu meurs. Mais bon, madame est riche et a sans doute bien su trouver grâce à ses yeux. La pauvre chose. J'ai vraiment l'impression qu'il a changé, qu'il a gagné en sagesse et qu'il agit maintenant comme une personne adulte. J'aimerais le revoir une seule et dernière fois pour en avoir le coeur net. »

Solange avait aussi son mot à dire on dirait
« J'aime parler avec lui le soir, lorsque je ne trouve pas le sommeil, parce qu'au moins lui ne se prend pas la tête. Il n'est pas le genre d'homme qui repousse et fait mine d'écouter lorsque quelque chose ne va pas: non, il est vraiment à l'écoute. En plus d'être mignon il est téméraire: j'ai pu le constater lorsqu'il a coursé deux étudiants éméchés en train de faire le mur. Il est cool tout en réussissant à se faire respecter, c'est une vraie bombe -dans tous les sens du terme-. Souvent, on en parle avec les copines et on parie sur la tenue qu'il va porter. On se demande souvent quel âge il a aussi, parce qu'il fait très jeune... limite si on ne le prendrait pas pour un élève du préparatoire. Certains disent que c'est un vrai adulescent dans sa façon de s'habiller et en fait je veux bien les croire, ça doit être le bon mot. Il faut aussi le voir lorsqu'il a un apprenti dans les mains, il ne le lâche pas aussi facilement. Une amie qui l'a comme professeur m'a dit qu'il est du genre à pousser les limites jusqu'au bout et que renoncer à quelque chose selon lui, c'est la déchéance d'une vie. Comme quoi... les sportifs n'ont pas seulement tout dans les jambes et le caleçon, hum. Et puis je les aime bien moi ces yeux en amandes et ses cheveux toujours en bataille. Il a un côté craquant et coquet, c'est adorable. Lorsque son regard noisette s'arrête sur moi, j'ai toujours peur qu'il me désintègre. Mais il y a quand même une question à laquelle j'aimerais trouver réponse: est-ce vrai que les italiens ont le sang chaud ? Qu'il me le prouve s'il l'ose. »

Edouardo rêvait d'une nuit torride à mourir
« Ce mec est bandant. Ses petites manies, sa façon de s'habiller, son petit cul plat et ces putains de lunettes trop classes, c'est top ! La dernière fois, on parlait justement d'une course-poursuite et il m'a montré une cicatrice au niveau de l'omoplate... le mec l'a pas raté. Enfin, si on passe outre ce truc dégueulasse, il a une vraie gueule d'ange. Et puis bon, on lui pardonne assez facilement son côté taquin: c'est de bonne guerre. En général, il s'arrange toujours pour trouver un petit truc pour couvrir les élèves lors de leurs escapades nocturnes et ça s'achève parfois en défis. Depuis qu'il est là, il instaure un climat d'autorité tout en restant relax et ça c'est super cool. Bon, il a ses humeurs comme tout le monde et le fait qu'il nomme les élèves par leurs noms de famille au départ n'est pas là pour mettre à l'aise... mais une fois qu'on se le met dans la poche, ça glisse tout seul. En plus de tout ça, il est italien comme moi, alors forcément on en échange des trucs. J'aimerais bien savoir s'il est homo. Vous croyez que huit ans d'écart c'est beaucoup ? Ah et dernier petit détail: ne vous amusez surtout pas à le surprendre dans les couloirs la nuit, parce qu'il pourrait bien vite vous faire passer l'envie d'improviser des sorties. »

Elise, râleuse qui cherche toujours les poux
« Parfois je me demande si je suis la seule à être lucide ici. Est-ce que c'est trop demander au personnel de faire son travail ? Est-ce que trop demandé de respecter les conventions ? Mais pourquoi n'a-t-il pas encore été rétrogradé ou voire renvoyé ? D'autres mériteraient sa place... comme moi par exemple. Être sous ses ordres m'horripile. Il s'attire toujours les bonnes grâces, parvient sans cesse à se sortir de situations difficiles. Par contre, parlez-lui de sa fille et là monsieur perd tous ses repères et moyens. Mais moi, ne suis-je pas aimée par les élèves ? On me remarque sans cesse, je ne cesse de recevoir des éloges... alors que faut-il de plus au juste ? »

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Comment avez-vous connu le forum ? en fait, étant en vacances, j'ai bien dans l'intention de rp à nouveau comme je le fais normalement -sauf que cette année, les cours sont un peu plus complexes, donc pas toujours facile d'être cent pour cent here ~-. Tout ça pour dire que... j'ai trouvé ce forum via un top-site  Very Happy
Ton avis dessus : il a l'air très bien et en plus peu peuplé pour le moment, donc moi ça me va. Ah, s'il y a juste un truc que je peux me permettre: remplacez ou mettez d'autres smileys si possible, parce que ceux de base sont juste horribles xD


Dernière édition par Lucas E. Lancelotti le Sam 20 Déc - 15:23, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti   « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti EmptySam 20 Déc - 12:40

Bonjour & bienvenue à toi Very Happy

Je vois que ta fiche est déjà bien commencé, je sens que je vais me régaler de la lire ;) En plus la mise en forme que tu nous proposes est top !
En un surveillant, gnyaaa :3

En tout cas n'hésite pas à prévenir à la suite de ce sujet lorsque tu auras fini, que nous ne le loupions pas !
En attendant, tu peux nous rejoindre dans la partie flood et CB (:

Et pour les smiley, je sais xD Faut que nous fassions ça ;)
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MessageSujet: Re: « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti   « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti EmptySam 20 Déc - 15:43

Bon, on ne va pas mettre un affreux suspens, mon p'tit... Tu es bien entendu validé !
Ta fiche est tout simplement superbe et j'ai adoré la lire. J'aime tout particulièrement ta façon de racontrer chaque morceau, chaque évolution, chaque partie, c'est super prenant *o*

En tout cas, moi je veux un lien, c'est sûr et certain :3


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MessageSujet: Re: « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti   « peu à peu je me déglingue, victime de ta cruauté » ● lucas lancelotti Empty

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